Mon roman est un ensemble de moments d’une guerre en cours. L’actualité de la guerre à Gaza et ses conséquences dévastatrices, suite à l’attaque du 07 octobre 2023, a déferlé sur le monde tel un tsunami. On ne parle que de ça et les nouvelles, mais surtout les images qui nous parvenaient des lieux aux prises avec la folie des hommes étaient tout simplement insoutenables. Alors, en commentateur de l’actualité, j’ai écrit plusieurs articles sur la situation à Gaza, mais aussi sur ce conflit Israélo-palestinien qui dure depuis près de 80 ans que j’ai publiés sur les réseaux, notamment Facebook. Nombre de ces publications ont eu beaucoup de succès , mais en deçà de mes espérances. Une question n’arrêtait pas de me préoccuper : que faire pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes afin de dénoncer cette guerre atroces qui faisait des milliers de morts et de blesses dont une partie importante est constituée de femmes et d’enfants. C’est alors que m’est venue l’idée d’une histoire avec des lieux et des personnages confrontés à l’horreur du quotidien. Anouar, un jeune garçon qui parcourt la ville en ruines avec ses parents à la recherche d’un gîte et de nourriture. Le reste de la famille gît sous l’amoncellement des ruines de leur immeuble. La faim ralentit leur avancée et le danger est partout. Anouar est éreinté. Il réclame une halte que ses parents refusent de lui accorder, car la nuit ne va pas tarder à tomber avec les dangers qu’elle peut traîner dans son sillage. Dans son périple sans fin, alors qu’il se trouvait entre ses parents qui le tenaient par les mains, Anouar regardait la terre ocre qu’il foulait de ses pieds. Tout à coup, il ressent ses vibrations lui traverser le corps pendant que sa voix lui susurrait à l’oreille qu’elle avait besoin de sa protection et qu’elle veillera sur lui. Il se sentit fier et se redressa pour dire : Papa, je n’ai plus peur de mourir. Sur leur route, ils entendent des voix. Comme la nuit tombait déjà, ils frappent à la porte et l’homme qui finit par ouvrir n’était que l’oncle de Anouar qui se cachait avec ce qui restait de sa famille. Ils discutent de leurs aventures respectives et des drames qui les ont meurtris avant de se refugier dans le sommeil. Une attaque cible l’immeuble dans lequel ils se sont réfugiés et l’a pulvérisé. Pas une voix, pas un souffle. Soudain, une silhouette frêle émerge des décombres. C’était Anouar, le garçon qui a parlé à sa terre.
Comment j’ai écrit mon roman L’Aube des damnés ?
Mon roman est un ensemble de moments d’une guerre en cours. L’actualité de la guerre à Gaza et ses conséquences dévastatrices, suite à l’attaque du 07 octobre 2023, a déferlé sur le monde tel un tsunami. On ne parle que de ça et les nouvelles, mais surtout les images qui nous parvenaient des lieux aux…
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